À la recherche de la vie parfaite
On sait qu’on ne peut pas être parfaite mais dans les fait on voudrait être une épouse parfaite, une mère parfaite, faire notre service à l’église avec perfection, s’occuper de notre maison avec perfection, gérer son temps avec perfection, recevoir nos invités sans commettre le moindre impair, éduquer nos enfants juste comme il faut ! Vous savez « jamais mes enfants ne seront comme ça, moi je ferai comme ceci ou comme cela.. » Une société qui nous renvoie l’image de femmes aux corps parfaits, coiffées toujours parfaitement et maquillées au réveil (merci la télé ! ) Et puis la vie parfaite des autres sur Instagram, en photo s’il vous plaît !
Une vie parfaite : accomplie, complète, exemplaire, irréprochable, excellente, idéale, absolue…
Je voulais être une potentielle mère parfaite avant de devenir mère… Jusqu’à ce que je comprenne que je ne serai jamais parfaite.
En théorie, nous le savons, ce n’est juste pas possible de l’être, en tout cas pas tant que nous serons dans ce monde. Nous sommes sur le chemin de la perfection, et Dieu travaille en nous.
Je ne suis pas perfectioniste, mais inconsciemment est-ce que cela reste un fantasme tout de même ? Si j’étais un peu plus comme ça et que je faisais les choses un peu plus comme çi ça donnerait un peu plus de perfection…
Je crois qu’au fond de nous même, nous savons ce que nous pouvons gérer en même temps ou pas : un boulot à responsabilité et un nouveau né, plus d’implication dans une association tous les mercredi et passer du temps aux activités de ses enfants cette même après midi etc..
Je pense que cela nous aiderait de connaître notre limites et de les accepter surtout. Nous sommes toutes différentes avec des capacités différentes. Nous avons toutes nos propres idéaux et en plus la société nous en envoie d’autres ! Dans un monde parfait tout pourrait être fait. Mais il faut faire des choix, il faut avoir des priorités, décider d’accorder plus de temps à une chose plutôt qu’une autre. Nous ne sommes pas omniprésentes comme Dieu.
Et il ne faut pas avoir peur d’évoluer, les priorités d’hier ne seront peut être pas celles de demain, ne pas avoir peur de se réajuster, d’être plus en phase avec nous même car nous grandissons, évoluons. C’est libérateur d’avoir le droit de se réajuster. De se tromper. De changer. D’être sur le chemin de la perfection et non parfaite.
Non à la négligence !
Oui, Il faut vouloir faire les choses bien, tout ce que nous faisons. La négligence n’est pas une qualité, mais nous sommes dans ce processus de bien faire, de faire du mieux que possible, tout en sachant savoir s’arrêter, savoir dire « j’ai fait du mieux que j’ai pu et Dieu le sait ». Et c’est là que sa grâce nous rejoint et que les fruits peuvent être abondant. Non pas parce que nous sommes parfaites et que nous le méritons mais parce que Dieu peut faire tellement de choses avec les petits pains et les poissons que nous lui apportons.
Servez du mieux que vous pouvez avec amour, votre mari, vos enfants, dans l’église, dans votre quartier, à votre travail. Si vous voulez courir vers la perfection, chercher Dieu, lui le Parfait. Tout ce qu’il est, est parfait. Et c’est cette relation avec Lui qui nous mène vers la perfection.
Et vous, cherchez vous aussi la perfection en vain ? Vous avez laissé tombé ? Ou y êtes vous arrivées ? (sait on jamais^^)
mars 24, 2015 @ 1:07 pm
Intéressant !!!!!! 🙂
mars 24, 2015 @ 2:18 pm
Tu piques ma curiosité sur le point particulier que tu as pu trouver intéressant !!! 😉
mars 26, 2015 @ 11:21 am
C’est cette phrase » connaître nos limites et les accepter surtout » . Même si on sait qu’on a nos limites , je ne sais pas si on les accepte forcément. Cela m’a amené à me poser et réfléchir dessus …
mars 24, 2015 @ 9:22 pm
j’ai abandonné
mars 25, 2015 @ 12:45 am
Beaucoup beaucoup d’énergie pour atteindre le mauvais but… Oui il vaut mieux abandonné !
mars 26, 2015 @ 10:18 pm
Quand on est sur point d’être mère, on reçoit ou lit les conseils pour être une mère et épouse. On a beau vouloir faire de son mieux, on ne peux pas ou ne pourra pas toujours tout faire parfaitement. Jusqu’au jour votre corps vous dit stop. C’est à ce moment qu’on comprend mieux les conseils des autres.
Si on s’obstine à être perfectionniste, on peut s’éloigner ou perdre les personnes qu’on aime. Seigneur montre nous la voie à suivre.
Soyez bénis les filles.
mars 27, 2015 @ 11:08 am
Tu soulignes une chose importante ! Effectivement on peut parfois recevoir de bons conseils à ce sujet mais penser que nous, nous pourrons quand même y arriver ! C’est de l’orgueil et c’est être présomptueuse !
Je me joins à ta prière, Seigneur montre nous la voie à suivre…
avril 23, 2015 @ 12:19 pm
Story of my life ! La perfection n’est définitivement pas de ce monde et je ne pense même pas que c’est ce que le Seigneur nous demande. Je pense avec le temps, après avoir été une accro invétéré à la perfection sous toutes les coutures, que ce sont les intentions derrière chaque actions qui comptent réellement. Une bonne disposition de coeur, le désir de bien faire plutôt qu’absolument bien faire est je pense ce qui nous met sur la voie de LA bonne action au bon moment. Et encore pour finir, la conduite du Saint-Esprit dans cette démarche est capitale.
Belle journée et merci pour cet article !
avril 23, 2015 @ 11:08 pm
Oui c’est vrai Dieu ne nous le demande pas, c’est notre auto persuasion que le monde, autour de nous, a besoin de notre perfection… 😉
Merci pour ton apport, tu as raison, la conduite du Saint Esprit est importante !
avril 10, 2016 @ 11:29 am
Depuis toute petite je me faisais un tableau de ma famille, mon couplé, mes enfants. Quand je voyais dans un film une relation de famille, de parents à enfants, de mari a femme tellement belle je rêvais de la reproduire mais force est de constater que la réalité est bien tout autre. J’ai toujours mis un point d’honneur à faire en sorte de rendre heureuse les gens qui m’entourent quitte à me mettre entre parenthèse. A force de mener une vie à chercher la perfection dans les choses d’ici bas on s’épuise physiquement moralement et spirituellement car on reçoit plus souvent des claques, des reproches que des fleurs. J’ai abandonné ce rêve de la vie parfaite pour apprendre à apprécier les petits bonheurs au quotidien. Soyons vigilants car à trop vouloir bien faire on se perd soi même .
avril 11, 2016 @ 8:49 pm
J’aim ta dernière phrase particulièrement : à trop vouloir faire on se perd soi même ! Effectivement parfois on peut vouloir que tout soit super autour de nous et on en fait trop, plus que ce dont a vraiment besoin notre famille et les gens qui nous entourent !
Et puis parfois tout faire pour les autres, c’est une façon au fond de recevoir de la reconnaissance et on n’est pas si focalisé sur les autres que ça, on voudrait au fond être indispensable, ça fait du bien, ça renvoie qu’on a de la valeur !
septembre 14, 2016 @ 2:24 pm
Amen ! 🙂 Très bon article
septembre 16, 2016 @ 11:04 am
Merci Marie 😉 ça m’encourage !
mars 5, 2018 @ 4:26 pm
Être sur le chemin de la perfection et non être parfaite, car la perfection n’est pas de ce monde. Mais elle existe et c’est Dieu, lui, le Parfait. Tout ce qu’Il est, est parfait. Et c’est cette relation que nous avons avec Lui qui nous mène vers la perfection. Effectivement, nous sommes tous hanter par la perfection. Ce besoin révèle ce côté divin en nous; que nous sommes créé à l’image du Dieu Parfait (Tel il est, tels nous sommes). Malheureusement, le péché nous a dénaturé. Mais ce qui réconforte, c’est que cette nature n’à pas disparu, que ce besoin n’est pas vain. Le chemin pour y parvenir existe et est ouvert en la personne de Jésus-Christ. C’est une espérance! Merci pour cet article.
mars 10, 2018 @ 5:07 pm
Amen ! Merci pour ce partage Orchi 🙂 Oui c’est exactement cela, une espérance qui ne sera pas déçue !
mai 10, 2022 @ 12:28 pm
J’ai laissé tomber depuis longtemps