Ruth 3 : Demande en mariage singulière

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Voici la troisième méditation du livre de Ruth. J’espère que votre méditation a été bonne ! Si vous êtes tombées sur cette article avant d’avoir lu le principe des méditations « Lire la Bible ensemble », faites un tour par là avant de continuer de lire cet article  >>>  Lire et méditer la Bible ensemble 

Lecture de la semaine : Ruth chapitre 3

Noémi explique à Ruth une coutume, une tradition qui n’avait pas l’air d’exister dans son pays : le rachat. (cf article précédent Ruth 2).  Ruth se plie et suit la marche à suivre avec attention : « Tout ce que tu m’as dit je le ferai » verset 5.  «  Il y a un moyen pour que les choses s’arrangent, suis juste mes instructions ! » aurait pu dire Noémi.

Il faut parler à Booz après le repas : décidément c’est sans rappeler Esther, un bon repas dispose le coeur ?! En tout cas chez certaines personnes que je connais c’est bien le cas !

Un signe ?

Je pense que Noémie voit dans ce concours de circonstance la main de Dieu : que sa belle-fille aille glaner pile dans le champs d’un des potentiels hommes pouvant exercer son droit de rachat était peut être un « signe » ? En plus cet homme à l’air d’apprécier sa belle-fille ! Cela étant dit Noémie n’attend pas d’autres signes, elle demande à Ruth de parler à Booz.

Au lieu peut-être de rêver à un potentiel rachat, Ruth lui demande alors clairement « étends ton aile », c’était un signe de promesse de mariage. Elle demande à Booz d’exercer envers elle son droit de rachat en l’épousant…  On peut rêver mieux comme demande en mariage pour une jeune femme, surtout que c’est elle qui se propose…

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Un choix

N’oublions pas que dans Ruth chapitre 1, Noémi n’a rien à offrir à Ruth à ce niveau là, elle n’a pas d’autres fils et même si elle tombait enceinte maintenant Ruth ne pourrait pas attendre que ce garçon grandisse ! Elle a laissé son pays pour s’attacher au peuple et au Dieu de Noémi et non parce que quelque chose de fabuleux allait se passer dans sa vie sentimentale. Elle a décidé de suivre sa belle-mère qui pourtant n’avait rien à lui offrir. Au contraire en allant glaner aux champs (Ruth 2) c’est elle qui prenait soin de sa belle-mère !

Ce qui est édifiant c’est qu’elle n’a pas choisi la facilité en retournant dans son pays, dans sa famille. Qui plus est, comme le fait remarquer Booz, elle n’a pas cherché non plus un jeune homme pour se faire épouser. Elle choisit de faire ce qui est juste en acceptant de se marier avec un « rédempteur » de la famille de Noémi.

Tout le monde sait que c’est une femme de valeur, on peut supposer qu’elle était donc devenue en quelques temps, une femme vertueuse « connue », « bonne » à épouser, un bon parti, louée pour sa fidélité. Elle aurait pu avoir d’autres choix que d’épouser un homme un peu plus âgé. Bien sûr le texte ne dit pas que c’est moins bien d’épouser un jeune comme elle, c’est simplement plus facile le plus souvent d’être en phase avec quelqu’un du même âge que nous. Mais elle choisit de faire ce qui est juste dans cette circonstance.

A la fin, elle repart en tout cas avec une promesse, Booz lui promet de s’acquitter de ce devoir de rachat si l’autre ne le fait pas. Il lui donne des vivres et la renvoie chez elle.

Comme vu dans les chapitres précédents, Ruth n’attendait peut être rien de particulier dans ce domaine de sa vie mais Dieu fait ce qu’Il veut ! C’est souvent en faisant la volonté de Dieu, en se préoccupant du royaume, que de bonnes choses se placent sur notre route, tout « naturellement ».

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Mathieu 6.33

Et vous ? Qu’est-ce qui vous a interpellé dans ce chapitre ?

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