Philippiens 7 : Donner et pourvoir
Voici la 7e méditation de Philippiens. J’espère que votre méditation a été bonne ! Si vous êtes tombées sur cette article avant d’avoir lu le principe des méditations « Lire la Bible ensemble », faites un tour par là avant de continuer de lire cet article >>> Lire la Bible ensemble
Lecture de la semaine : Chapitre 4 versets 10 à 23
Le don, parfum de bonne odeur
Paul dit qu’il se réjouit qu’une occasion soit survenue pour que les Philippiens puissent mettre en action, en oeuvre, l’intérêt qu’ils lui portaient et lui faire un don. Vous pouvez avoir envie de faire le bien, mais il faut des occasions pour le faire !
Parfois nous pensons à la personne à qui nous faisons du bien, c’est une bénédiction pour elle mais cela en est une aussi pour nous. Cela a été une occasion « de faire le bien », de « témoigner de notre amour », d’aimer pas seulement en parole mais en acte. Paul leur dit au verset 17 : « Ce n’est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte ». Paul en bon responsable, se réjouissait du fruit qu’avaient l’occasion de porter les philippiens. Pour lui, le plus important n’est pas qu’il ait reçu un don mais que les philippiens aient eu l’occasion de faire une bonne chose qui sera créditée sur leur « compte de récompense » au ciel. Le verset 18 nous dit que ce don a été un sacrifice agrée par Dieu (ou agréable à Dieu).
Contentement…
Le mot n’est pas très « sexy », ce n’est pas le plus en vogue !
Paul savait vivre humblement comme dans l’abondance. Il est dit qu’il a appris et c’est important, ce n’est pas inné mais le contentement s’apprend, être content même quand il y a peu et quand il y a beaucoup. Paul dit qu’il a appris à être rassasié, à se contenter de ce qu’il a, mais il a appris aussi à avoir faim ! On a envie de dire que quand on a faim, on a faim ! ça ne s’apprend pas ! Mais parfois quand nous nous sommes contentés de peu et que Dieu bénit d’une autre façon nous pouvons aussi ne pas accueillir ce qu’il veut nous donner. C’est plus rare bien sûr, tout le monde aime l’abondance plutôt que le manque, on a le plus souvent plus de boulot à faire dans notre croissance quant au contentement qu’à l’abondance…. Mais une longue période de « peu » peut nous faire oublier qu’il y a aussi des temps de « beaucoup » afin d’être une bénédiction pour les autres dans ce domaine.
C’est dans ce contexte que Paul dira « Je puis tout par celui qui me fortifie ». Les deux états ne sont pas un problème pour lui, il puise la force en Dieu. Ces deux états n’étaient plus des problèmes pour lui, car qu’importe, en Dieu il peut supporter ces états et en être surtout content ! Parce que le contentement ce n’est pas subir un état mais c’est aussi bien le vivre. Le contentement, c’est un état de satisfaction. (souvent on dit je me contente de cela, et c’est négatif: contenter c’est synonyme de satisfaire alors que se contenter c’est plus synonyme de s’accommoder à , et c’est différent ! )
Leurs besoins et nos besoins
Paul remercie les Philippiens de l’avoir aidé plusieurs fois et même d’avoir été les seuls. Cela me rappelle à quel point les missionnaires ont besoin qu’on pense à eux, pas seulement dans la prière. C’est tout frais dans notre tête quand on entend parler de leurs départs mais un an plus tard parfois on oublie qu’ils sont toujours dans ce pays, ayant toujours besoin de l’aide de ceux qui sont restés « ici ».
Paul rappelle aux Philippiens que c’est Dieu qui comblera tous leurs besoins, selon sa richesse. Alors nous pouvons être assurées d’être toujours dans de bonnes mains !
La méditation sur le livre de Philippiens est terminée et j’ai vraiment pris plaisir à la faire, j’espère que vous aussi !
Et vous ? Quel est le fruit de votre méditation de la semaine du livre de Philippiens ?
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pepscafe
mai 11, 2016 @ 10:37 pm
Bonsoir !
Excellente série ! Merci !
Sinon, tu soulèves fort justement que « nous pouvons aussi ne pas accueillir ce qu’il veut nous donner ». Mais je ne suis pas certain que ce soit « plus rare ». En effet, certains ne pouvant donner ce qu’ils n’ont pas reçu, ne savent pas mieux recevoir. Pour l’anecdote, j’ai eu un échange récent avec un pré-ado, lequel m’a confié avoir préféré « prendre »(en douce), lors d’une situation particulière, plutôt que de s’attendre à recevoir quelque chose de ses parents(peut-être craignait-il d’être frustré ou de passer à côté du meilleur, de son point de vue ?). Et pourtant, je pense qu’il ne manque de rien.
Enfin, si l’on veut prendre un exemple biblique, Adam et Eve ont pris du fruit défendu, alors que jusqu’à présent, ils recevaient gratuitement de Dieu. De ce Dieu si généreux et si proche.
Fraternellement,
Pep’s
Ludivine
mai 21, 2016 @ 9:36 pm
Bonsoir Pep’s !
Merci pour ton retour 🙂
Oui tu as raison, pas toujours facile de « recevoir » , j’en sais quelque chose…
En tout cas merci de l’avoir plus appuyer par ton commentaire.
Bonne soirée !