Relations et intérêts
Nous sommes des êtres relationnels et ceux qui nous entourent sont une vraie richesse, une bénédiction : notre famille, nos amis, un réseau etc. Etre bien entourée, avoir des personnes sur qui compter ou un excellent réseau pour ses affaires c’est bien ! Et il est assez facile et spontané de se demander si une personne est un plus pour notre vie. Qu’est-ce que cette relation va m’apporter ? Est-ce que ce contact va me faire évoluer ? Mais mais…
Dans l’absolu ce n’est pas mauvais en soi que de chercher à faire grandir son entreprise, de faire attention à ses relations et qu’elles ne soient pas un poison ! Mais on peut se demander aussi : qu’est-ce que je vais apporter à l’autre ? Comment puis-je l’aider ? En quoi pourrais-je être une bénédiction pour elle ? Et non, on se fréquente pour que tu m’aides à aller plus loin… Comment appliquer ce verset : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » (Philippiens 2.4) ?
En tant que chrétienne c’est facile parfois de se laisser aspirer par la pensée de ce monde et de bâtir ses relations seulement en jugeant le bénéfice qu’elles nous apportent. En gros d’être centrée sur soi seulement.
Oui mais et moi ?
Oui mais personne ne le fait pour moi ? J’aide mais qui m’aide ? Je prie pour les autres mais qui prie pour moi ? Je prends des nouvelles des autres, je m’intéresse à eux mais qui s’intéresse à moi ? Je suis soumise à mon mari, mais lui, m’aime t’il comme Christ a aimé l’Eglise ? Je suis prompte à écouter, à prendre du temps pour les autres mais qui en prend pour moi ? C’est en cela que l’Évangile est révolutionnaire dans un monde où l’on regarde d’abord ce que l’on gagnera avant d’investir en quelqu’un. L’Evangile est différend parce qu’il dit : ce n’est pas grave si tu ne me fais pas du bien, moi je t’en ferai. En fait la Bible dit de faire du bien à ceux qui nous détestent, alors à bien plus forte raison à ceux qui nous entourent ! (Mathieu 5.44)
Une chose qui m’a toujours aidée : je ne m’attends jamais à recevoir la pareille. Je ne suis donc jamais déçue ou en attente d’un « retour ». Je fais ce que je peux faire, c’est tout. Dieu nous donne tant, rien qu’en citant son amour, nous avons déjà de quoi « redistribuer » autour de nous, gratuitement, sans contre partie. (Bien sûr je ne parle pas de se faire exploiter…)
Notre meilleur modèle, c’est Jésus. Il a donné sa vie pour nous alors que nous ne le méritions pas, alors que nous étions ses ennemis, alors que nous faisions le mal, alors que nous étions loin de Lui et que nous suivions notre propre voie. Nous avons cette relation extraordinaire avec notre Dieu qui a tant fait et qui en fait tant encore et Il sait très bien que nous ne pourrons jamais lui rendre la pareille. Un tel modèle ne peut que nous pousser à ne pas chercher que notre propre intérêt dans nos relations !
Et vous ? Qu’en pensez vous ? Dieu nous demande t-il quelque chose d’utopique, de trop difficile ?
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juin 27, 2017 @ 8:52 pm
Bonjour Ludivine
Merci pour cet article qui reprend tres bien les nombreuses questions que je me pose souvent à savoir pourquoi les autres font moins pour moi que je ne fais pour eux…
Actuellement, je traverse une situation difficile et meme injuste au niveau professionnel et là Dieu me demande de prier pour ma responsable qui est la cause de mes problèmes. Il me demande de lui pardonner et de ne pas lui souhaiter malheur quand je n’ai que cette envie… je pense à combien je me suis impliquée dans ce poste et je me dis que ça ne m’a servi a rien. Et me dis vraiment : Oui mais et Moi?…
Dieu me demande actuellement quelque chose de difficile
juin 28, 2017 @ 11:35 am
Bonjour Christy,
j’imagine que cela doit être difficile, quand ça ne va pas avec le chef ça rend tout plus compliqué au boulot… On a qu’une envie partir, changer de service, que la responsable s’en aille etc.
Que Dieu renouvelle tes forces, persévère car choisir de faire ce que Dieu veut, c’est toujours la meilleure part !