mars 27, 2016

Un jour de délivrance

Ludivine Croissance croix, Pâques, résurrection 10 Commentaires

Parfois on parle de la croix comme quelque chose de tellement banal, comme une redite : Jésus est mort à la croix pour nous, on chante qu’il est ressuscité et on finit par se lasser. On a envie d’entendre peut-être autre chose, aller plus loin, la Bible est si riche ! Pourtant… 

Pourtant cet évènement est d’une importance inimaginable, en fait ce que nous vivons, la libération de l’esclavage du péché, l’Esprit en nous, l’espérance de la gloire, habiter pour toujours avec Dieu etc. : tout cela est et sera possible à cause de la mort et de la résurrection de Jésus. Depuis la genèse, Jésus était annoncé, celui qui écraserait  la tête du serpent, le diable. Cet évènement reste en toile de fond durant tout l’ancien testament. Et ça y est nous y sommes, bénéficiant d’une alliance plus excellente, établie sur de meilleures promesses ( Hébreux 8.6).

Ce que j’aime dans l’ancien testament ce sont ces fêtes que Dieu institue afin que le peuple garde le souvenir de ce que Dieu a fait. Comme la symbolique de la pâque instituée au sortir de l’Egypte d’ailleurs.

Le problème, peut-être, pour nous, n’est pas d’oublier la mort et la résurrection de Jésus, c’est quand même le fondement de notre foi. Mais le défi est de ne pas les banaliser, d’oublier l’importance, la grandeur de cet évènement, la joie et l’immense bonheur que le rappel de cet évènement devrait avoir sur nous.  

Je vous rappelle les faits :

• Dieu lui-même vient sur terre pour sauver l’homme. Jésus le Fils, est devenu homme, la Parole faite chair. 
• Parfaitement Dieu, parfaitement homme, il a été tenté en toutes choses, il n’a jamais péché et le péché n’était pas en lui
• Il a vécu parfaitement, il était parfait.
• Il a quitté sa gloire pour mourir pour des hommes pécheurs qui ne cherchaient pas Dieu.
• Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (Galates 3.13).
• Il est ressuscité le troisième jour, il est monté vers le Père, est revenu voir les disciples, est allé s’assoir à la droite du Père et a envoyé celui qui était promis, le Saint Esprit.
• Il a fait ce que personne ne pouvait faire : nous sauver de la colère à venir, nous réconcilier avec le Père, nous libérer de la puissance du péché…

Absolument rien de banal en somme.

Les années passent, mais ce passage d’Esaïe reste intact et a toujours autant d’impact sur moi. Plus que mes mots, je trouve la Bible d’une efficacité remarquable, alors je vous laisse avec ces versets du du Messie souffrant puis du Messie glorifié :

Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; Et l’Éternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, et il n‘a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n ‘a point ouvert la bouche. Esaïe 53. 3-7

Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige; ses yeux étaient comme une flamme de feu; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Il posa sur moi sa main droite en disant : Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J‘étais mort; et voici, je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. Apocalypse 1. 17-18

Et vous quel effet et quelle est l’importance de la mort et la résurrection de Jésus pour vous ?

*