Être là pour une amie qui souffre

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Lorsque quelqu’un souffre on aimerait trouver les mots ou l’attitude à avoir mais ce n’est pas toujours facile. Quel comportement adopter, quoi dire ? 

Ce n’est pas une liste exhaustive mais quelques pistes :

  • Premièrement, être là. Une présence peut être plus forte que des mots. Sous prétexte de ne pas savoir quoi dire parfois on est carrément absente ! Même si vous n’avez pas de mot, soyez présentes !
  • Ensuite il y a un temps pour tout : dire à une amie, quittée par son mari après 15 ans de mariage, « je te l’avais bien dit quand tu m’as présenté ton fiancé que ce n’était qu’un… » , ne l’aidera pas à aller mieux. Eclésiaste nous dit qu’il y a un temps pour tout, un temps pour se taire et un temps pour parler (Eclésiaste 3 v 7)
  • C’est un peu évident ce que je vais dire mais il faut aimer. Et l’amour ne dépend pas des erreurs qu’à pu faire cette personne, ou si elle a été une amie exemplaire ces dernières années ou pas. Est-ce un peu de sa faute si elle se retrouve dans cette situation ? Votre amie a besoin de votre amour et d’être entourée. Par contre si cette personne fait fausse route et s’apprête à prendre une mauvaise décision, là oui il faut parler.
  • On est toutes différentes émotionnellement. Qu’importe si vous dans la même situation vous ne seriez pas dans cet état là, si vous auriez beaucoup mieux encaissé le choc ou une mauvaise nouvelle. Il ne faut pas minimiser la douleur d’une personne.

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  • Faire attention aux préjugés, aux idées préconçues ou aux méthodes pré-emballées : parfois on a connu quelqu’un qui est passé par les mêmes difficultés ou nous sommes nous même passées par ces difficultés, cela ne veut pas dire que cette personne a besoin de la même solution exactement. On peut sans même écouter et chercher à comprendre lui livrer une solution pré-cuisinée qu’elle aura à mettre au micro-onde…

Il y a quelques années, une amie perdit sa mère. Dans ces moments là on ne sait pas trop quoi dire, quels sont les mots justes. En l’apprenant en fin de journée, j’ai prié pour que Dieu m’inspire et un verset s’est imprimé dans ma tête. Je fus un peu sceptique car si on m’avait envoyé ce verset si mes parents étaient morts et bien il ne m’aurait pas du tout réconforté bien au contraire, ça m’aurait énervé ! Oui oui à ce point ! Mais j’ai choisi de faire confiance à Dieu et j’ai donc envoyé un petit message à cette amie lui assurant de mon amitié dans ces moments particuliers avec le fameux verset. Contre toute attente ce verset lui a fait beaucoup de bien et elle m’a remercié, ça lui parlait vraiment. Heureusement que je ne me suis pas focalisée sur moi pour décider quoi lui dire !

  • Ce dernier point est une suite logique au précédent : nous avons un atout non négligeable, Dieu. Le saint Esprit peut vous aider à trouver les mots justes, lui le consolateur. Nous sommes limitées mais pas notre Dieu et notre foi devrait nous aider à être de meilleures amies pour les personnes qui nous entourent.

Pour finir je vous laisse avec une liste qu’a dressé une personne qui allait mal et qui explique la façon dont elle aurait aimé avoir été aidé (liste tirée du livre l’amitié au féminin de Dee Brestin) :

  • Manifestez-vous fréquemment. Téléphonez. Si vous ne savez pas quoi dire, demandez : « Comment ça va aujourd’hui ? » Rédigez un message témoignant de votre affection. Passez la voir. (Je me sentais complètement isolée. Je conservais les cartes qu’on m’avait envoyées, bien en vue, sur mon piano. en les regardant, je trouvais la force d’affronter la journée.)
  • Invitez-la à partager avec vous une activité quelconque : une promenade, un événement sportif, une course, un repas.
  • Asseyez-vous à côté d’elle à l’église. Elle se sent indigne de vous rejoindre. Ne la laissez pas seule dans son coin.
  • Prenez sa main, serrez-la dans vos bras. (J’avais soif d’une caresse. Le simple contact physique avec quelqu’un qui m’aime me manquait.)
  • Comprenez ses sentiments. N’ayez pas peur de mentionner l’absent nommément. (Une de mes amies, me voyant tondre la pelouse, m’a questionnée : « Est-ce que c’était Jim qui le faisait, d’habitude ? » Rien que parce qu’elle avait prononcé son nom, je me suis sentie plus libre pour discuter.)
  • Priez avec elle. Et, chaque jour, priez pour elle ! Écrivez son prénom sur votre miroir, comme ça, vous ne l’oublierez pas !

 

Et vous ? Comment avez vous pu concrètement aidé une amie qui souffrait ? Ou comment auriez vous aimé être aidé pendant un moment difficile ?

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